deuil du papa, Non classé, temps qui passe, Tristesse

Les larmes du reveil

Il y a des rêves ou l’on pleure. Et ce matin mes yeux étaient mouillés.

Dans la foulée j’ai écrit ces quelques mots pour mon papa.

 

«  Papa,
Ta voix s’efface peu à peu,

Les jours passent ici sans toi,

Ou Le quotidien nous inonde sans pleurer.

 

Tu es partout mais je ne te vois nul part. 

Tu es une carcasse vide ensevelie ,

un souvenir.

 

Comment cela peut il être possible?

Toi à la voix si imposante, au caractère de feu.

Il reste ton écriture sur les murs en pierre de cette vieille maison, 

Tes cris sur ma peau d’enfant.

Mon insécurité.

Des traces de pas.

Des bruits et quelques cris. 

Mais tant de rires aussi…..

 
J’avais entrevue un père en devenant mère à mon tour.

Et le cancer à tout emporté.

Trop tôt.

Trop vite.

 

J’ai l’impression de ne pas m’être battu mais qui puis je?

 
Mon cher père, papa, papounet.

J’aimerai encore crier ton nom dans le couloir.

Entendre ta voix me répondre.

J’aimerai te serrer dans mes bras.

J’aimerai te parler, même sans te voir.

 

Papa. 

Tu es mort et je ne peux y croire.

Je suis triste et seule et triste encore.

Papa.

Dis moi que le paradis existe et que tu es heureux.

…que tout n’est pas que noir.  » 

10 réflexions au sujet de “Les larmes du reveil”

Laisser un commentaire